Le design actif est un concept encore peu connu en France qui a émergé en Amérique du Nord dans les années 1980 en réaction à des constats alarmants quant à l’accroissement des comportements sédentaires et leurs impacts sur la santé des populations.
« L’inactivité physique est la première cause de mortalité évitable dans le monde. » Professeure Martine DUCLOS, Centre Hospitalier Universitaire de ClermontFerrand, Service de Médecine du Sport.
Le design actif permet de rapprocher de l’activité physique ceux qui en étaient les plus éloignés. Sa
finalité n’est pas de créer des infrastructures sportives mais d’inciter au mouvement afin d’endiguer les comportements sédentaires. Pousser à marcher plutôt qu’à conduire, à pédaler plutôt qu’à rester assis, … en bref, donner envie de profiter au maximum des espaces publics extérieurs plutôt que de rester chez soi. Enfin, en incitant à de nouveaux usages de l’espace public, plus actifs et intégrés aux patrimoines, le design actif agit en cela comme élément de polarisation autour du centre-ville. Véritable outil d’urbanisme tactique, c’est aussi une manière de rendre la ville à ses habitants, dotant ainsi le cœur de ville d’une attractivité nouvelle, par l’usage et non la consommation. A l’instar du Superkilen à Copenhague construit en 2012, ce parc qui figure dans tous les guides touristiques est devenu l’un des lieux incontournables pour quiconque visite la ville.