« 2050 » Concours pour les océans

, par Wahiba Ghalifa

Participation "au concours arts en plastiques pour les océans", par la classe de 3e Prépa Métiers du lycée des métiers Charles Baudelaire à Evry.

" Comment lutter contre la pollution plastique ? "
" Quelles en sont les conséquences pour les sociétés humaines et pour les océans si nos habitudes ne changent pas ? "

Après un travail d’information et d’analyse pour sensibiliser les élèves aux enjeux liés au développement durable, nous nous sommes inspiré du street-artiste américain Mark Jenkins connu pour ses installations dans les rues.
Pour la réalisation du personnage principal de l’œuvre les élèves ont utilisé du ruban adhésif (matériau plastique) avec lequel ils ont moulé les différentes parties de leur corps.

Ce personnage hybride est le résultat de l’union des parties du corps appartenant à différents élèves.
Symboliquement ce personnage représente chacun d’entre nous et en définitive la responsabilité de l’humanité toute entière dans la dégradation de son environnement.
Le choix de ne pas utiliser la couleur est volontaire. Il s’agit de faire la démonstration d’un monde terne, monochrome, sans diversité si nos habitudes ne changent pas.
Le socle juxtaposé est orné de déchets plastiques notamment des emballages de récupération.

Ce personnage entrain de pêcher une bouteille en plastique pourrait devenir une réalité car si nous ne changeons pas nos comportements il y aura en 2050 plus de plastiques que de poissons dans nos océans.
La quiétude du pêcheur symbolise cette humanité tranquille qui détruit son cadre de vie sans avoir encore pris véritablement conscience de l’urgence de la situation écologique.
Cette représentation fait écho à cette phrase devenue célèbre : « notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».